Film

Dans les années 1970, le père de Péter quitte la Hongrie pour un voyage aux États-Unis. Depuis, il n'a plus donné le moindre signe de vie. Aujourd’hui, Péter habite toujours en Hongrie, il a trente ans et il est devenu journaliste. Dans un documentaire relatant un mystérieux incident, il croit reconnaître le père qu’il n’a jamais connu. Afin d’en avoir le cœur net, Péter décide de partir aux États-Unis pour le retrouver. Une quête qui le mêlera à une mission du gouvernement américain et à une possible vie extraterrestre...

Avec His Master’s Voice, l'iconoclaste György Pálfi adapte le roman homonyme de Stanislaw Lem, auteur polonais qui avait déjà inspiré Andreï Tarkovski (Solaris, 1972) et Ari Folman (The Congress, 2013). Comme à son habitude, le cinéaste hongrois mélange les supports et les types d’images : semblant affranchi de toute contrainte, il propose un film à la fois hybride et époustouflant qui navigue par-delà les tons et les genres, questionnant constamment les limites entre le fantasme et la réalité.


Le réalisateur

Déjà remarqué en 2002 avec Hukkle, son premier film, György Pálfi crée la controverse en 2006 avec Taxidermia, film à sketchs incendiaire projeté au Festival de Cannes. Six ans plus tard, il réalise Final Cut – Ladies and Gentlemen, une étonnante histoire d’amour sous la forme d'une compilation combinant plus de 500 extraits de films. En 2014, Free Fall confirme le goût du cinéaste hongrois pour l’éclectisme et l’expérimentation. Ambitieuse coproduction internationale, His Master’s Voice est son sixième long-métrage.

Distribution
Eric Peterson, Csaba Polgár, Diána Kiss
Producer
Michael A. Dobbin, Ferenc Pusztai
Scénario
Zsófia Ruttkay, György Pálfi, Gergö V. Nagy
Cinématographie
Gergely Pohárnok
Montage
Réka Lemhényi
Music
Ábris Gryllus
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